22- GHANDRUK . POKHARA
Samedi 27: Ghandruk - Pokhara (voir album photos 22)
De Ghandruk part le trek du sanctuaire de l'Annapurna à 4100 m.
Nous remettons cette option (qui n'était pas prévue mais envisageable) pour une autre fois par faute de temps. Il faut quand même dire que le grand tour que l'on termine est tout de même assez physique et 15 jours dans cet univers de démesure sont un bon plat de résistance.
Une très longue descente sur un sentier en forte pente équipé de marches. On ne compte plus les dizaines de milliers de ces marches dallées et de rochers parfois glissants.
On a bien choisi la période pour notre trek car dès à présent, les groupes organisés par les voyagistes se répandent sur toute la montagne. Beaucoup de japonais, de coréens qui, pour la plupart, ne semblent pas adaptés à un tel effort au vu de leur état physique délabré.
En fait on a bénéficié de beau temps et d'une appréciable tranquillité.
Birethanti, village aux taxis innombrables, aux boutiques toutes identiques vendant les mêmes articles. C'est le point de départ du retour par la route à Pokhara. Beaucoup de pèlerins Hindous et Tibétains.
Sur un car est inscrit « Bonne Chance ».
On comprends mieux quand on voit où passe notre Jeep chargée de nos bagages et ceux véhiculés par le chauffeur pour différents arrêts. Nous sommes 12 passagers dont deux sur la galerie. C’est bien sur plus que le maximum imaginable.
Une aventure à part entière par le risque encouru. Quarante kilomètres de piste parfois un peu goudronnée, masque sur le visage, une partie des bagages sur les genoux.
Pokara enfin. Notre hôtel qui paraît bien luxueux. Les porteurs qui nous quittent leur travail accompli. Et quel travail, quel effort, nous sommes béat d’admiration devant une telle puissance et volonté.
Un bon pourboire et quelques vêtements cédés (surtout par Jo qui repart le sac presque vide).
Lessive, toilette, repos et demain on chine dans tout Pokhara, version relax de Katmandou où le bon air des montagnes remplace avantageusement les gaz d’échappement. Un Charme décontracté.