8- VOYAGE KATMANDOU BESI SAHAR
VENDREDI 12 Katmandou, Besi Sahar (voir l'album photos n° 08)
Départ avec 2 taxis direction la gare des bus.
Nous 4 plus notre guide et 2 porteurs.
Bus pour 9 h
A l'arrivée on constate que notre bus est sur le cric: purge des freins en urgence ----> inquiétude
Circulation intense, klakson permanent (personnalisé)
Multiples quartiers animés dès le matin avec de nombreux marchés. On sent une ville où chacun a une activité pour pouvoir survivre. Les échoppes des banlieues sont quasiment identiques à celles de Niamey ou de Bombay, aussi misérables mais actives et utiles.
Les camions souvent de marque TATA (indienne) sont magnifiquement décorés.
Sacs plastiques polluant l'environnement. Des décharges sauvages d'ordures. Beaucoup de pollution atmosphérique, on distingue à peine les montagnes qui entourent la vallée. On est loin de l'air pur décrit par les aventuriers du début de 20ème siècle qui fréquentaient Katmandou. Mêmes récits des soixant'huitards baba cools dont j'ai bien failli faire partie à l'époque.
Notre bus est conduit de main de maître par un jeune chauffeur et secondé par deux autres garçons. Leur rôle est de repérer les clients potentiels en se penchant à l'extérieur par la porte ouverte. Ici tu n'arrête pas le car, c'est le car qui s'arrête pour te proposer de monter. Le tout ponctué de coups de klakson. Comme en Inde des marchands ambulants montent à bord pour des journaux, boissons, gâteaux ..
La conduite sur les routes devenues sinueuses et souvent en mauvais état est assez effrayante. Il n'y a que des camions et des cars et chacun reste au milieu de la route, face à face et c'est au dernier moment qu'ils s'écartent. Et pour doubler ... sans visibilité dans les virages !!!! Très impressionnant.
C'est un voyage extraordinaire, une vrai aventure avec du risque, des sensations, de superbes images d'enfants qui vendent des fleurs sur le bas coté, des cultures en terrasses qui attendent l'eau de la mousson pour faire pousser leur riz.
Il n'y a presque aucun touriste, juste 2 Vttistes européens croisés dans un village. Arrivée après 7h de route. OUF.
Les écoliers en uniforme bleu marchent sur la route entre les villages au risque de faire renverser et sans tenir compte des incessants coups de K
Une trentaine de kms avant BESI SAHAR, le car charge et décharge les paquets stockés sur la galerie et fait monter à l'intérieur près d'une cinquantaine de paysans supplémentaires venus échanger leurs produits au marché.
Le car est largement en surcharge, plus un coin d'espace libre, nos sacs sur les genoux, les jambes repliées cela pendant 3h durant.
De plus la route monte. En première et au ralenti dans les virages car on penche dangereusement.
Changement de programme, il est décidé de coucher à BESI SAHAR, il est trop tard. Plus question de faire les 3h prévues de rando pour l'étape suivante.
Heureusement car l'orage éclate et l'eau dévale de partout.
Ce soir repos, on fera un peu plus de chemin demain.